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Nous voilà à l'intérieur du musée réaménagé en
2004-2005 lors de la fermeture du musée. La fermeture se faisait déjà en 1997
suite à des désordres architecturaux, qui se manifestaient peu à peu après
l'inaurugation du bâtiment en décembre 1982. |
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Au
rez-de-chaussée, un vaste forum en forme d'amphithéâtre, éclairé par une
vaste verrière, invite à la rencontre et à l'échange. Pour la première
fois l'amphithéâtre est utilisé pour la danse grâce à une statue représentant
un bandonéoniste, qui fait partie de l'exposition de l'automne. |
Le statue se trouve au premier étage dans le musée. Il est
en bronze fondu à la cire perdue et date de 1924-1926. Elle représente un
oeuvre du Russe Ossip Zdkine (° 1890 Vitebsk (Russie) - 1967
Neuilly-sur-Seine: l'accordonéoniste. Zadkine, sculpteur français d'origine russe, de
confession juive, est contraint d'émigrer aux Etats-Unis pour fuir
l'occupation allemande en 1941. L'artiste y enseigne d'abord librement, puis,
à partir de 1944, donne des cours à l'Arts Students League. En september 1945
il revient en France "malade, triste et sans argent". Durant son
exil et par la suite, il s'est attelé à la production de plusieurs oeuvres
symboliques, inspirée des malheurs de la guerre. Son oeuvre évoque une réflexion sur la représentation
du volume et de la troisième dimension, mais aussi, celle d'une forme de simplification.
L'instrument de musique est ici, plus q'un accessoire. Zadkine démultiplie
les lignes, il accentue l'effet géométrique. L'accordéoniste est une des premières oeuvres de
Zadkine à être réalisée à partir d'un modelage. Des formes concaves et
convexes se démultiplient, captant la lumière, s'opposant aux plans et aux
arêtes hérités du Cubisme et encore présents. Les formes géométriques
construisent et déconstruisent le musicien. |
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Parmi les spectateurs cette belle fille de Dunkerque,
n'ayant pas encore pris de cours de tango, mais plus tard ne pas refusant de
danser et acceptant de bonne volonté les conseils des nombreux guideurs qui osaient
l'inviter. |
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La Tempérance donne à voir une femme déesse, aux formes
plantureuses, qui dans son envol semble verser de l'eau dans son vin. L'artiste
reprend ici l'iconographie attribuée à la figure symbolique de la Tempérance
dont le caractère est à l'opposé du sien. Cependant, il ne faut s’y
méprendre, les couleurs chatoyantes mettent en relief les attributs féminins
pour mieux souligner et dénoncer la condition féminine. |
Aussi spectateur ou plutôt participant? On pourrait y croire, mais ce nana en résine peinte
donne l'impression de vouloir faire un gancho. A vraie dire, cette nana est une
figure caractéristique du Jardin des Tarots que l'artiste, Niki de
Saint-Phalle après une visite du Jardin Guëll de Gaudi à Barcelone,
entreprend dès 1979 dans un village de Toscane, Capalbio. "La
tempérance", c'est le quatorzième arcane du tarot. |
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Autre spectateur nous regardant d'en haut (premier
étage), c'est ce statue en bronze de Jean Roulland. Il représente le Christ
de Résurrection (1975). |
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