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Comme je disais déjà, le coeur du musée, c'est ce forum
en forme d'amphitéâtre. Autour de là tout rayonne. De là d'un côté un
escalier hélicoïdal mène aux deux étages, où sont exposées les oeuvres. |
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De l'autre côté on accède aux salles d'exposition en
douceur, par une rampe qui contourne les gradins du forum. |
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A l’origine de la collection d’oeuvres il y Gilbert
Delaine, ingénieur à la direction de l’équipement de la ville de Dunkerque.
Animé d’une passion étonnante pour l’art, Gilbert Delaine changait le destin
culturel de Dunkerque. Après avoir rencontré Arthur Van Hecke, artiste
installé sur le littoral, et Ladislas Kijno, il découvre un monde nouveau,
celui de l’art contemporain et rêve d’un musée pour sa ville, qui dans les
années 1960 subit un développement industrielle énorme. Pour mener à
bout son rêve d’un musée contemporain à Dunkerque, il sollicite l’aide financière
auprès de plus de mille entreprises. Soixante entreprises lui promet leur
soutain et en peu de temps sa collection compte des centaines d’oeuvres
d’art. En échange de la remise de la totalité de sa
collection, la municipalité accepte de créer un musée ouvert, vivant et
accessible à tous. Peu après,
en 1977, la municipalité engage l’architect Jean Willerwal à construire le
musée, qui le 4 décembre 1982 est inauguré. A gauche: "Colonne" (1981) de Bernard Pagés
est composé d'un assemblage de béton coloré et de bois peint. |
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Au mur: "Negy-Kelet" (1973) de Victor Vasarely
(1908-1997). Victor Vasarely est un plasticien hongrois, naturalisé français
en 1961 et reconnu comme étant le père de l'art optique (Op art). Negy-Kelet est une oeuvre carrée découpée en quatre
parties, qautre carrés semblables et structurée par un maillage complexe.
Elle est composée en chiasme opposant deux gammes chromatiques et formelles
différentes, un variation de verts et de bleutés sur la figure du carré mis
en perspective et une variation de rouges et de bleus sur la figure du
cercle. Une impression lumineuse fait surgir un carré inscrit en diagonale
qui relie les quatre zones de la composition. L'illusion cinétique est
exemplaire, le mouvement est omniprésent, signalé autant par l'ordonnance des
quatre zones du tableau que par le choix des couleurs et l'interpénétration
sous-jacente des carrés inscrits dans le maillage et en diagonale, les
volumes se construisent par le jeu des déformations d'optique. Sous le sol: "Valise expansion" (1970), polyuréthane
expansé et valise. César (1921-1998) en est l'artiste. Il est un sculpteur,
lié au groupe des Nouveaux Réalistes. Il développe d'abord une pratique de la
sculpture en ferraille soudée, puis aborde à partir de 1960, celle de la
compression dirigée pour en inverser la proposition dans celle des
expansions. Le polyuréthane qu'il recontre accidentellement,
produit d'après lui "exactement le phénomène du lait qui bout, il y a
expansion du produit qui se fait, ça devient très volumineux et quand la
matière a terminé sa réaction, elle s'arrête net et se solidifie". |
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Voici "Automobile peinte modèle Trabant/601S"
de Philippe Hollevout. Héritée de la culture pop et de la figuration libre,
l'oeuvre de Philippe Hollevout détourne un cliché des pays de l'Est en
peignant sur une voiture produite par million d'exemplaires. Il réalise son
oeuvre en 1992, soit 3 ans après la chute du mur de Berlin. En 1989, lors de
cet évènement historique, des milliers d'Allemands de l'Est avaient pris leur
"trabi" pour se rendre à l'Ouest. La voiture Trabant était le véhicule ordinaire des pays
de l'est et particulièrement de l'ex-Allemagne de l'Est. Elle est le symbole
de la société de consommation: objet moderne, bas de gamme, produit en série.
Le mot "Trabant" signifie en allemand satellite. Produite jusqu'en
1991 à 3 millions d'exemplaires, il n'en reste aujourd'hui que 50.000. |
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"Personnage" de Joan Miro (bronze fonte
exemplaire 3/4) Et en-dessous: "Le carbi" de César (1921
Marseille - 1998 Paris) en bronze à la cire perdue, patine verte |
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A gauche: "Projet pour une accumulation de grues
portuaires" (1980-1982) d'Arman. |
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Au-dessus: la chambre d'amour sous forme de vagin. "Allen Ginsberg" (1968) de Bernard Rancillac:
sérigraphie sur plexiglas. En bas: "Circus" (1978) de Karel Appel, un
des artisans hollandais les plus fameux. Karel Appel (1921-2006) était
fortement influencé par Picasso, Henri Matisse et Jean Dubuffet. Il
appartenait au groupe CoBrA, acronyme composé d'après les initiales des
capitales d'où sont originaire des divers membres, à savoir Copenhague,
Bruxelles et Amsterdam. Entre 1976 et 1978, il conçoit un ensemble de gouaches
qu'il nomme "Appel Circus", dont sont tirées ces 17 sculptures en
couleurs. |
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