Tangopostale 2013: Promenade Carlos Gardel |
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mardi
le 2 juillet 2013 - Hôpital de la Grave, quartiers
Saint-Aubin et Arnaud Bernard, Toulouse |
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Tangopostale n’est pas seulement
des milongas et de l’animation,
mais aussi une exploration à travers la culture du tango. Dès lors la programmation
prévoit aussi des films, conférences… En plus chaque année il y a un thème. Cette
année ce sont les migrations. Par conséquent c’est tout à fait convenable d’organiser la promenade “Sur
les traces de Carlos Gardel,
roi du tango”. |
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Pablo Rodriguez raconte
dans son film "Gardel,
Ecos del silencio” que Gardel fut né à Tacuarembo en Uruguay, comme le
fils d’un coronel uruguayen et une prostituée. Maar d’amples
recherches montrent que Carlos Gardel
fut bel et bien né à
Toulouse. |
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Christiane Bricheteau, autrice du livre épais "Carlos Gardel, fils de Toulouse",
en sait tout et nous emmène le
long de 8 traces référant
à Carlos Gardel. |
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La première trace
n’est pas loin. Elle se trouve dans le quartier Saint-Cyprien, dans l’ombre
de cette chapelle: la maternitée de l’hôpital De La Grave, où Charles Romuald
Gardes fut né le 11 décembre 1890 à 2.00 heures la nuit. |
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Le bâtiment a l’air d’être usé, voir souffrant de les intempéries du
temps. Mais à vrai dire, le mauvais état de l’édifice est la suite du
déménagement de la maternitée en 2003 à un autre hôpital à Toulouse. |
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A l’époque de la
naissance de Warlos, le complex était plus beau. Quand Berthegarde devais s’accoucher,
la maternité n’était qu’en usage depuis 1 ans et il y avait aussi une école
de sage femmes. |
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Christiane nous raconte avec beaucoup d’enthousiasme l’histoire de la
naissance de notre héros. Sa maman Berthegarde était repasseuse, son père Paul Lasserre homme d’affaires, peut-être représentant.
Comme il était marié avec une
autre femme, Charles était donc un
enfant illégitime.
Rejeté par sa famille,
Berthe Gardes se sentait obligée à l’exil et allait à Bordeaux où elle prendrait le bateau pour Buenos Aires avec son fils de 2 ans et 3 mois. |
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A côté de
la maternité il y a la chappelle Saint Joseph. Il paraît qu’en atterrissant à Toulouse pas mal d’adeptes
au tango captent des signales
qui sont envoyés par cette chappelle et qui sans doute viennent de l’âme de Carlos Gardes venu au
monde à cet endroit. |
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Nous traversons le
pont, à la recherche de la deuxième trace de Carlos Gardel. |
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Elle se trouve dans le quartier Saint Aubin, au Allée de Barcelone 16, où vivait la maman de Gardel avant qu’elle fut expulsée de sa maison. Le demeure
fut aboli pour céder le lieu pour un grand bloque d’appartements. Seul restait la vue sur le canal. |
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De l’autre côte du canal il y avait la maison visitée par Carlos Gardel
lors de sa première visite à Toulouse en 1924 à l’occasion d’une tournée en
Europe. Elle était habitée par son oncle Jean-Marie Gardes et sa tante (le
frère de son maman). Les grands-parents y habitaient aussi: Hélène Camares (qui
était aveugle) et son 2ième mari, ainsi que les neveux et nièces de Carlos
Gardel. |
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Pour ceux qui ont du mal à suivre, voici l’arbre généalogique, avec
aussi le nom du père de Carlos, qui facilement aurait pu être appelé
Carlos Lasserre. Apparemment Carlos
était un “accident". Quand sa mère tomba enceinte, elle fut expulsée de
sa maison et perda son travail comme repasseuse. |
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A chaque endroit où nous nous
arrêtons, nous écoutons une chanson de Gardel. Ici la choix est logique:
Volver (sur texte d’Alfredo
Le Pera). |
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Carlos Gardel revint encore 4 fois à Toulouse:
en 1928, 1930, 1931 et 1934. |
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En continuant le promenade, nous allongeons les anciens murs entourant
la cité. |
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Le prochain arrêt (trace 3) est le Jardin
Compans-Caffarelli, un grand parque public créé en 1980 avec un jardin
japonais, où se trouve un monument à la mémoire de Carlos Gardel. |
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Elle fut inauguré en 1942 par le maire Pierre Baudis.
Le médaillon à été conçu par Madeleine Thégenas de Montcel. |
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Nous écoutons “Mi noche triste", le premier
tango chanté par Gardel (texte Paolo Contursi). C’est un exemple typique indiquant comment
Gardel le voulait. Il voulait que ses chansons soient chantées en espagnole
pimentées des mots sortés du lunfardo. Il voulait que chaque chanson racontait un
histoire. Ici il s’agit de l’abandon. |
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Chaque année à
l’occassion de la mort de Gardel le 24 de juin les tangueros amis de Carlos
Gardel se réunissent devant la stèle et y dansent quelques tangos. |
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Nous arrivons à la maison où Carlos Gardel
passait les deux premières années de sa vie, chez son maman dans la rue du
Canon d'Arcole 4. In 1977 le maire de l’époque Dominique Baudis
dévoilait une plaque désignant la maison où le petit Charles a vécu ses deux
premières années. |
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La propriétaire veut faire restaurer l’immeuble et en
faire des chambres d’hôtes. |
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Nous continuons la promenade direction basilique Saint Sernin, où nous
écoutons une des cinque chansons que Carlos Gardel chantait en français:
"Je te dirai" (foxtrot)(de 1931). |
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La dernière étappe nous amène à la Place du Capitole, où sur le plafond
le portrait de Gardel côtoie d’autres figures marquantes de l’histoire toulousaine
(comme p.ex; Saint Exupéry, Jaurès, Nougaro…). |
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Comme le promenade dure plus longtemps que prévu, on ne va plus aux deux
dernières traces: 13 rue de l’Industrie, où il y avait l’atelier où la
repasseuse Berthe rencontrait le fils de sa patronne Paul Jean Lasserre; le
cimetière de Terre-Cabade, où sont enterrées les membres des familles Gardes
et Lasserre. |
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Salsa 2002-2006
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